Il faut faire la différence entre les deux acceptions différentes du mot fonte.
1) Le résultat de la mise en fusion du minerai de fer et de sa récupération avant tout autre affinage ; auquel cas il serait correct de dire fonte de fer, comme on parle de fonte d’aluminium…
2) Le procédé qui permet d’obtenir un objet en métal fondu par rapport à un moule.
On distingue alors principalement deux types de fontes : la fonte à cire perdue et la fonte au sable.
Pour la fonte à cire perdue on réalise un modèle en cire autour duquel on moule du plâtre. On chauffe ensuite pour faire fondre la cire et conserver l’empreinte. Il ne reste plus qu’à couler un métal dans l’empreinte pour obtenir la copie du modèle initial. A noter que dans cette technique, le modèle est perdu. Pour éviter cela on peut faire un modèle en terre, séchée puis cuite ; une couche de cire régulière, qui sera remplacée par le métal, est appliquée sur l’original et le tout est entouré d’une chape qui constitue le moule.
La fonte au sable offre un grand avantage : l’artiste peut conserver son original qui est en terre, en pierre, en bois, etc.. ; elle permet également d’effectuer plusieurs tirages et de réaliser des pièces exigeant des assemblages. Plus complexe, ce procédé nécessite une empreinte en négatif, généralement en plâtre, de l’œuvre à réaliser. Après une succession d’opérations, la pièce sera coulée dans un moule garni de sable ; avant le coulage, on aura enlevé une couche de ce sable, équivalent à l’épaisseur du bronze que l’on veut obtenir.