Suspension

Pièce qui permet l’accrochage et l’articulation du balancier.

Les premières suspensions étaient réalisées en boyaux ou en crin de cheval. On utilisa ensuite le fil de soie, avant d’adopter définitivement au cours du XIXe siècle les suspensions métalliques. Dans ce type de suspension une ou deux lames métalliques très fines sont emprisonnées en partie haute et en partie basse entre deux plaques de laiton rivées. La partie haute est fixée au pont de suspension, la partie basse reçoit le balancier qui vient s’y crocheter. La plus connue est celle qui fut brevetée par Achille Brocot, qui lui donna son nom, vers 1860, et qui permet d’affiner le réglage du balancier par la rotation d’une tige terminée par un carré, traversant le mécanisme, accessible au-dessus du XII du cadran. Par un système d’engrenage d’angle, on déplaçait une pièce emprisonnant la lame de la suspension et, faisant ainsi varier son point de flexion, on modifiait la longueur active du balancier donc le réglage.