Transposition par l'Horloger de la Croix-Rousse du volume 8 page 307 colonne de droite de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert
… fait faire les effets à la sonnerie, etc. ou à la répétition. Il ajuste les aiguilles, enfin les finit ; ajuste les pendules ou lentilles, et fait marcher la pendule. Reste au mécaniste, c’est-à-dire à l’horloger, de revoir les effets de la machine, si, par exemple, les engrenages sont bien faits, ainsi que les pivots des roues, si l’échappement fait parcourir au pendule l’arc convenable, si la pesanteur de la lentille et les arcs qu’elle décrit sont relatifs à la force motrice, etc. les effets de la sonnerie ou répétition.
3°. La fendeuse est une ouvrière qui fend les roues des pendules, et ne fait que cela.
4°. Le faiseur des ressorts fait les ressorts des pendules ; il ne s’occupe uniquement qu’à cela. Ce que l’on peut exiger d’un faiseur de ressorts, c’est qu’il fasse le ressort fort long et de bon acier, que la lame diminue insensiblement de force depuis le bout extérieur jusqu’au centre ; qu’il soit trempé assez dur pour ne pas perdre son élasticité, mais pas assez pour casser. Il faut que l’action du ressort, en se débandant, soit la plus égale possible, que les lames ne se frottent pas en se développant.
5°. Il y a les faiseurs de lentilles, de poids, pour faire marcher les pendules : ces ouvriers font aussi les aiguilles d’acier de pendule.
6°. Le graveur, qui fait les cadrans de cuivre pour les pendules à secondes, etc.
8°. Le polisseur est un ouvrier qui polit les pièces de cuivre du mouvement de la pendule ; le finisseur termine et polit celles d’acier.
9°. Les émailleurs ou faiseurs de cadrans de pendules.
10°. Les ouvriers qui argentent les cadrans de cuivre.
11. Les ciseleurs font les battes à cartels pour les pendules.
12°. Les ébénistes font les boîtes de marqueterie et autres : les horlogers doivent diriger les ébénistes et ciseleurs pour le dessin des boîtes ; et comme ils ne sont pas trop en état de le faire par eux-mêmes, il est à propos qu’ils consultent des architectes ou de bons dessinateurs.
13°. Les doreurs, pour les bronzes des boîtes et des cartels, etc.
14°. Les metteurs en couleurs : ceux-ci donnent la couleur aux bronzes des boîtes de pendule, aux cartels, cadrans, etc. cette couleur imite la dorure.
15°. Les fondeurs pour les roues de pendules, et de différentes autres pièces qui s’emploient pour les mouvements.
16°. Les fondeurs qui font les timbres, les tournent et les polissent.
Voilà en gros les ouvriers qui travaillent aux pendules ordinaires. Il y en a d’autres, qui font plus volontiers des pendules à carillon.
Les pendules à équation, ou autres machines composées, sont exécutées par différents ouvriers en blanc, finisseurs, etc. et sont conduites et composées par l’horloger.
Des ouvriers qui travaillent aux montres. 1°. Le faiseur de mouvements en blanc : il fait de même que ceux des pendules, des roues et des pignons, lesquels exigent à peu-près les mêmes précautions. Ces ouvriers ne font que les mouvements des montres simples.
2°. Le faiseur de rouage ; c’est une sorte d’ouvrier en blanc, qui ne s’occupe qu’à faire les rouages des montres ou répétitions.
3°. Les quadraturiers sont ceux qui font cette partie de la répétition qui est sous le cadran, dont le mécanisme est tel, que lorsque l’on pousse le bouton ou poussoir de la montre, cela fait répéter l’heure et le quart marqué par les aiguilles.